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Le paysage agraire de la Haute-Singine, de la Gruyère et de la Veveyse, a offert, durant les siècles qui précèdent la fin du Moyen Age, une palette de couleurs bien différente de celle qui s’impose peu à peu après 1350. Tout le fond des vallées est tapissé, à la belle saison, du jaune des céréales, du vert des légumineuses et du brun-vert des espaces en jachère. La forêt succède aux champs dès que le relief ou l’altitude empêchent la culture et, au-dessus, entre 1000 et 1500 mètres, le vert l’emporte avec les prés à fauche, plus ou moins riches selon le sous-sol. Le dernier étage, le plus élevé, est le seul qui soit strictement réservé aux pâturages, lorsque cela est possible, avec une végétation proche de celle de la toundra des plaines du Nord de l’Europe.