Les Auteurs
Les Gens de Smiley
Titre: | Les Gens de Smiley |
Catégorie: | Polars / Thrillers / Science fiction (grand format) |
LivreID: | 468 |
Auteurs: | John le Carré |
ISBN-10(13): | 2-221-00457-4 |
Editeur: | Robert Laffont |
Date de publication: | 01.01.1980 |
Nombre de pages: | 374 |
Langue: | Français |
Evaluation: |
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Description: |
« Rien n’est plus dangereux, se plaisait à dire George Smiley aux jeunes recrues du service secret britannique, qu’un vieil espion pressé. » Le vieil espion c’est George Smiley lui-même, toujours aussi replet, aussi prospère, aussi perspicace et aussi inquiet – et, à n’en pas douter, aussi dangereux. Un coup de téléphone en pleine nuit vient le tirer de sa retraite. Sur une pelouse de Hampstead, Un quartier résidentiel de Londres, on a retrouvé le cadavre d’un vieil émigré balte, un ancien général qui a travaillé jadis pour Smiley. Les nouveaux chefs du Cirque- c’est le nom dont le Carré désigne les services secrets britanniques – ne donne à Smiley qu’une consigne : étouffer l’affaire et non la résoudre. Mais comment faire taire ces fantômes de son passé qui l’appellent du fond des ombres, ces obscures, ces sans-grades qui jadis étaient ses agents. Les gens de Smiley ? Il se trouve une fois de plus déchiré par ce conflit entre des exigences personnelles et les impératifs d’une vielle fidélité à un service dont il a été le chef. D’autant qu’une piste alors se dessine qui va peut-être le mener à Karla, son ennemi de toujours, son homologue russe, le chef du renseignement soviétique, dont une photographie un peu floue ornait autrefois son bureau, comme une icône démoniaque. De Paris à Hambourg, des plages du Schleswig- Holstein à une maison de repos de Berne, la chasse se poursuit jusqu’à la petite guérite sur le mur de Berlin où les gens de Smiley- Le peuple du no man’s land- pratiquent leur sinistre commerce. On retrouve ici les ingrédients familiers aux lecteurs de Le Carré : style elliptique, les inquiétudes étouffées, les tensions qui vous dessèchent la bouche, les perpétuelles sens du paradoxe ; tout est là pour le bonheur des nouveaux comme des fidèles lecteurs. La conclusion aussi, brillante et paradoxale, de la trilogie commencée avec La Taupe. Et surtout ce sens de l’humour, cette humanité, cette compassion pour ce que Le Carré appelle « la condition ambigüe de l’agent secret » et que jamais on a perçue plus forte que pour ces Gens de Smiley, ces soutier de l’espionnage, ces défenseurs acharnés de causes éternellement perdues. |