Les Auteurs
La nuit de Lisbonne
Titre: | La nuit de Lisbonne |
Catégorie: | Littérature français (romans grand format) |
LivreID: | 76 |
Auteurs: | Eric Maria Remarque |
ISBN-10(13): | 1-11111-111-1 |
Editeur: | Plon |
Date de publication: | 01.01.1963 |
Nombre de pages: | 290 |
Langue: | Français |
Evaluation: |
![]() |
Image: |
![]() |
Description: |
1942, un homme erre sur les quais du port de Lisbonne, irrésistiblement attiré par la sombre silhouette du paquebot qui prendra la mer demain en direction de New York. C’est un émigré allemand. Il n’a ni visas, ni argent et la mort les talonne sa femme et lui-même. Il va s’éloigner quand un inconnu qui parle sa langue l’aborde. Et le plus étrange marché qui soit est conclu : l’inconnu lui donne deux passeports munis de visas américains et deux billets pour le départ du lendemain. En échange, il ne le laissera pas seul cette nuit et il écoutera son histoire, le récit de sa longue passion d’apatride et d’amoureux. Il venait de se marier à Osnabrück quand la terreur brune s’était abattue sur l’Allemagne. Juif, il avait dû fuir, et il avait laissé Hélène dans sa famille pour lui épargner les misères de l’émigration. Mais après cinq ans passés en France, la tentation de l’acte fou avait été la plus forte : il était revenu à Osnabrück avec un faux passeport. Pour revoir une dernière fois Hélène, pensait-il. Pour venir la chercher et l’ »entraîner avec lui à l’étranger », affirme Hélène qui se refuse à toute nouvelle séparation. Dès lors le couple cheminera à travers la Suisse, la France, l’Espagne et le Portugal, poursuivi par la rage tenace du frère d’Hélène, officier SS qui entend arracher sa sœur à l’ennemi du régime hitlérien. L’amour qui les unit est plus fort que l’égoïsme et la haine auxquels ils se heurtent, mais Hélène est gravement malade et ses forces décroissent à mesure qu’approche l’heure du salut. Et si l’inconnu n’a plus besoin de visas, ni de billets pour New York, s’il demande à un compatriote de l’écouter toute la nuit avant de revêtir le lendemain le costume de la Légion Etrangère, c’est parce qu’Hélène vient de mourir dans leur chambre d’hôtel, emportant avec elle la seule raison qui lui restait de demeurer un homme libre. |