Les Auteurs
Les chinois, la vie de tous les jours en République populaire de Chine
Titre: | Les chinois, la vie de tous les jours en République populaire de Chine |
Catégorie: | Sciences sociales et politiques (politique. économie, finance, travail, droit, aide sociale, enseignement, commerce, etc) |
LivreID: | 2051 |
Auteurs: | Orville Schell |
ISBN-10(13): | 2.7144.1153.3 |
Date de publication: | 01.01.1978 |
Edition: | Éditions Pierre Belfond |
Nombre de pages: | 318 |
Langue: | Français |
Evaluation: |
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Description: |
Voyage à l’intérieur de la Chine communiste raconté par un observateur américain qui, n’ayant pas voulu être un simple touriste, a participé comme travailleur volontaire à l’atelier II de l’usine de machines électriques de Shanghaï, cet ouvrage nous permet de pénétrer pour la première fois dans l’intimité de la vie quotidienne du peuple chinois : ouvriers, paysans, soldats de l’Armée Populaire de Libération, Lycéens plantant des arbres dans les parcs, étudiants transportant des briques dans les charrettes à bœuf, fonctionnaires en kaki ramassant les papier sales dans les rues, prisonniers modèles en cours de rééducation ou simples ménagères préparant le riz. Orville Schell – qui parle couramment chinois et qui a pu, au cours des cinq mois qu’il a passés en République populaire, « rectifier » les « traductions » de son interprète obligatoire, a été initié dès son arrivée à la loi des « quatre » droits : droit à la nourriture, aux vêtements, au logement et aux funérailles assurées par l’Etat. Quittant les villes, Orville Schell a parcouru – dans les sévères limites autorisées – la campagne chinoise, a participé aux travaux des champs. Mais dans la commune de Tatchaï comme lors de sa visite aux grottes de Yenan ou des séances de cinéma révolutionnaire, Orville Schell a eu l’impression, malgré tous ses efforts et une bonne volonté à toute épreuve, de côtoyer des mutants, des citoyens d’un monde extra-terrestre. Même avec la camarade Shao Feng, technicienne à la Centrale électrique populaire de Shangaï, il ne lui a pas été possible de faire « tieng fui ». Il a eu affaire à une société sans faille. De tous les visiteurs que la Chine a accueillis ces dernières années, Orville Schell – et de par sa connaissance approfondie de la langue, et de par ses études antérieures de la civilisation chinoise (diplômé d’Harvard, professeur au Centre d’Etudes chinoises de l’Université de Californie, il a publié précédemment The China Reader et Modern China) – est certainement l’un des mieux qualifiés et des plus aptes à nous faire connaître un pays et une civilisation qui, jusqu’ici, ont suscité davantage de gloses poétiques que de réflexions étayées. Sans prétendre avoir épuisé un domaine au-delà de l’échelle humaine, Les Chinois d’Orville Schell se présente assurément comme l’ouvrage le plus documenté, le plus objectif, le plus riche d’informations et d’anecdotes vécues qui ait été publié à ce jour. |