Les Livres
In illo tempore souvenirs d’enfance
Titre: | In illo tempore souvenirs d’enfance |
Catégorie: | Biographie |
LivreID: | 2066 |
Auteurs: | Guy Musy |
ISBN-10(13): | 1-1111-1111-1 |
Editeur: | -- |
Date de publication: | 01.01.2009 |
Edition: | -- |
Nombre de pages: | 200 |
Langue: | Français |
Evaluation: |
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Description: |
Pourquoi ai-je rédigé ces « mémoires d’enfance » ? Une question qui me hente et que se posent peut-être ceux et celles qui les liront. Caprices d’un adulte parvenu à l’automne de sa vie ? Désir de repérer ce fameux « fil rouge » qui l’a conduit jusqu’ici ? Ces lignes n’ont rien d’un exercice requis en psychanalyse, pas plus qu’elles ne se présentent comme des « confessions », à la Rousseau ou à la Augustin. Quoique… On ne trouvera pas non plus ici une autobiographie révélant des faits qui sortent de l’ordinaire. N’importe quel homme de ma génération et de mon milieu pourrait en écrire autant. Alors ? J’ai voulu d’abord mettre ma mémoire à contribution, pendant qu’il est encore temps, pour rendre hommage à mes parents. Je voulais aussi laisser un legs à mes petits neveux et nièces pour qu’ils sachent quelles racines les ont portés et continuent de les porter à leur insu. Les générations s’enchaînent sans s’annuler. La nouveauté s’incruste dans un terreau déjà labouré. J’ai bien conscience que c’est de « mon » regard qu’il s’agit : partiel, peut-être partial, donc injuste. Je le dis en pensant à mes frères et sœurs qui pourraient écrire la même histoire, mais différemment, selon leur propre sensibilité. Enfin, ai-je respecté la vérité des personnes et des évènements, sans chercher à la camoufler ou à l’interpréter à mon avantage ? Erreur qui ne peut être corrigée que par l’apport d’autres relations complémentaires à la mienne. Il n’y a pas qu’un seul évangile ! Je n’ai pu m’empêcher de livrer par endroit mes propres jugements sur le cours des événements. J’ai voulu cependant respecter la mémoire des disparus, sans céder pour autant à la tentation hagiographique. Un œuvre de funambule finalement ? Peut-être. Les spectacles du cirque ont illuminé mes yeux d’enfant. Sous les traits du clown qui doit faire rire se cache souvent une âme sensible qui a envie de pleurer.
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