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Contes et légendes à trois ou quatre essieux
Titre: | Contes et légendes à trois ou quatre essieux |
Catégorie: | Littérature français (romans grand format) |
LivreID: | 995 |
Auteurs: | Jean Steinauer |
ISBN-10(13): | 2-8265-1077-0 |
Editeur: | 24 Heures |
Date de publication: | 01.01.1990 |
Nombre de pages: | 137 |
Langue: | Français |
Evaluation: |
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Description: |
Ces pages sont nées de la rencontre entre un transporteur et un journaliste, rencontre inévitable puisque, au fond, tous les deux s’occupent de communication. Le premier (la société CET Distribution SA, à Etoy) voulait fêter ses dix ans d’existence en suscitant un livre. Le second (Jean Steinhauer) fut choisi parce qu’il avait le don de raconter des histoires. Voici donc onze nouvelles transposée ou imaginaire, drôle ou tragique, touchantes ou espiègles, plus vraies que la vie comme toutes les histoires, sur ces êtres étrange que sont les camions et les camionneurs. Ecoutez Jean Steinhauer : « Les camions sont des êtres vivants, Konrad Lorenz, qui alla jusqu’à imiter leur klaxonnement rauque et leur démarche puissante afin de les approcher à loisir, l’a affirmé dans un ouvrage encore inédit : les camions aiment, rêvent, souffrent et jouent presque comme nous. Je n’ai pas, certes, l’autorité du célèbre naturaliste, mais j’ai personnellement observé des camions pleurant à l’enterrement d’un transporteur fou de chevaux, sur la Côte vaudoise. Et ne parlons pas des témoignages troublants sur les gigantesques troupeaux de camions qui obstruèrent, dans les dernières années de ce siècle, toutes les routes conduisant au territoire suisse. « Les camionneurs, dont personne jusqu’à présent n’a discuté sérieusement l’appartenance à l’espèce humaine, apparaissent eux aussi, grâce aux recherches les plus récentes, sous leur vrai jour de personnage mythiques. Ils courent après des femmes inexistantes, tremblent devant les vélos qui les croisent, naviguent dans les montagnes et communiquent devant les vélos qui les croisent, naviguent dans les montagnes et communiquent en cibi , probablement la langue parlée jadis sur l’Olympe. La plupart des gens ont une histoire trop vraie pour être belle. Eux, c’est l’inverse. Ils passent de longues heures solitaires dans une cabine, et les portes du monde leur sont ouvertes. Voilà pourquoi les enfants veulent devenir chauffeurs de camion… » |