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Sans l’extension de la race humaine, il y aurait beaucoup plus d’arbres et de grandes zones forestières à la surface du globe, et leur aspect serait souvent très différent. L’homme a apporté beaucoup de modifications à son environnement en détruisant les forêts avec insouciance pour un profit immédiat et en modifiant de façon importante les types de forêts. Dans le contexte géologique, c’étaient les facteurs physiques – climat, altitude, nature du sol, etc. – qui déterminaient si une région pouvait supporter une forêt, mais l’influence de l’homme s’est faite sentir avec une relative rapidité et a laissé sa marque sur tous les points du globe.

Dans les régions où un climat égal a favorisé le développement de la civilisation, l’exploitation des ressources forestières a causé des dommages irréversibles. La majeure partie de la région méditerranéenne était jadis couverte de forêts de feuillus et de pins. Celles-ci ont presque toutes disparu, et le maquis broussailleux qui subsiste est de peu d’utilité en dehors de son rôle mineur de stabilisation du sol. Pendant longtemps, les gens ont ignoré les effets à long terme de l’abattage des arbres à une vaste échelle, mais le pillage des forêts méditerranéennes donne une rude leçon. Malgré cela, des forêts continuent de disparaître dans certaines parties du monde, sans être remplacées. Les écologistes espèrent qu’une meilleure compréhension des arbres et de leur rôle dans la toile compliquée de la vie végétale et animale finira par conduire à une conception plus restrictive de leur abattage et de leur usage.